Le troisième tome de la Chasse volante est sorti, et mon Manège aux avions est bien accompagné. Pour le trouver, se rendre sur la page de l'Ivre-book

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La chasse volante, une légende qui terrifie le voyageur solitaire qui traverse la lande ou la forêt. Il croit entendre des cris, craint ce cortège de damnés qui l'emporteraient dans leur course sans fin. Au moindre cri du vent, il frissonne et hâte le pas. Surtout, ne pas traîner. Est-ce une légende ? Vous le saurez en lisant le troisième et dernier tome de l'anthologie La chasse volante chez L'Ivre Book, où ma nouvelle Le manège aux avions explore une possibilité un peu plus récente mais néanmoins nostalgique.

Heureux de partager cette publication avec Mathieu Dugas, Clarissa Rivière, Anthony Boulanger, Paul Blanchot et Virginie Buisson Slusarski.

Publication ebook le samedi 28 avril.

Le volume 1 et le volume 2 de l'anthologie vous raconterons d'autres histoires, d'autres frissons.

Mise à jour : la page de l'Ivre-book pour trouver où acheter l'anthologie.

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Indice : tome 2

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Ce que je cherchais en arrivant sur Cocyclics et Co-Lecteurs, deux forums communautaires dédiés aux auteurs, c'était des conseils et surtout des lecteurs éclairés, expérimentés, pour me donner un avis sur mes textes. C'est un exercice difficile, très encadré en général pour ne pas blesser l'auteur, mais totalement nécessaire. Un bon béta-lecteur est capable de provoquer des "eureka ! ", des "bon sang mais il a raison" chez l'écrivain qu'il commente, et de lui ouvrir des voies d'amélioration. Pour le texte en lui même, mais aussi pour son écriture en général.

Quand je béta-lis un collègue, je vois des erreurs que je fais moi même, je vois des manières de conter que je ne connaissais pas. Quand mon texte est critiqué, j'ai un retour direct et argumenté d'un lecteur. Dans les deux cas, si on ne s'attache pas trop aux barrières émotionnelles (critiqué / être critiqué), on évolue, on apprend, on s'améliore. Si un pair a un plus haut degré d'exigence, il m'aide à le rejoindre.

Pour bien béta-lire, outre les recommandations disponibles sur chaque lieu de rencontre, je dirais qu'il faut déjà être clair avec l'auteur sur ce qu'il attend. Une lecture détaillée repérant les moindres fautes, un avis global pour savoir si "le texte fonctionne", des coups de surligneurs sur ce qui n'est pas compréhensible, ou au contraire sur les passages "coups de cœur" ? C'est au béta de s'adapter. Il faut aussi être disponible pour un échange si l'auteur veut préciser les remarques, mais accepter d'une part qu'il ne prenne pas tout en compte, et également qu'il ne ressente pas le besoin d'en parler.

La récompense du béta-lecteur ? Déjà, les remerciements de l'auteur, l'impression de l'avoir aidé, conforté dans son texte ou d'avoir pointé les faiblesses. Et au final, quand une nouvelle est publiée, se dire qu'on a connu cette œuvre, qu'on l'a aidé à grandir. Le jardinier reste l'auteur, c'est lui qui arrose et pose les tuteurs, mais on a pu lui fournir un engrais, un conseil pour un coup de sécateur, ou simplement une appréciation positive sur son travail.

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Depuis quelques mois, je n'ai pas vraiment écrit. C'est principalement lié à ma charge de travail professionnelle, mais ce n'est pas qu'une question de temps. Du temps passé à travailler qui mange sur mon temps d'écriture, j'en ai eu. Le problème est surtout l'occupation de ma "voix intérieure".

J'ai commencé à écrire parce que je passe la majeure partie de ma journée à me raconter des histoires. Ma voix intérieure (en temps normal) échafaude des hypothèses, souvent loufoques, parfois intéressantes : telle histoire pourrait se passer comme ceci, j'aurais vu une autre fin, ce type pourrait être une alien, que se passerait-il si... Je fonctionne ainsi depuis des années, et la majorité de mes textes ou projets de textes naissent ainsi. Une histoire dans ma tête que je cherche à faire sortir.

Hors suite à quelques incidents, la surcharge de travail est devenue telle qu'il a pris toute la place, dans mon planning et dans ma tête. De fait, je n'étais pas forcément des plus efficaces récemment, et certains prétendent que je n'étais pas non plus d'un commerce très agréable. Heureusement, j'ai profité à fond de mes vacances pour racler le stress professionnel jusqu'au fond de ma caboche, et revenir frais en septembre. Et maintenant, l'écriture revient. J'ai amélioré un peu le calendrier en bas à gauche de ce site, j'espère qu'il se remplira un peu plus... malgré la joyeuse tornade en approche ;-)

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J'ai enfin et déjà terminé Source des tempêtes, de Nathalie Dau. Enfin, parce que je lis vraiment comme un escargot depuis quelques temps, n'y consacrant que trop peu de temps (sujet à venir...). Déjà, parce qu'il me faut attendre le prochain tome à paraitre pour la suite.

Pitch de l'éditeur :

Les mages bleus, servants de l’Équilibre, ont été décimés, mais l’un des leurs a survécu au prix de son honneur, guidé par le besoin impérieux de transmettre la vie. Ses fils : Cerdric et Ceredawn, nés pour devenir les héros de ce voyage riche en périls, depuis les Marches jusqu’au séminaire d’Atilda.

Comme les autres oeuvres de Nathalie Dau que j'ai lu, on rentre dans un univers complexe et plutôt cruel. Le monde fantasy se dévoile petit à petit, avec ses contraintes, sa magie, ses races, ses injustices. J'en garde l'idée d'une fantasy originale, qui ne sonne pas vraiment comme la soupe trop classique que l'on peut lire ailleurs. Les épreuves rencontrées par les deux frères relèvent de la bêtise commune, du rejet de la différence, de la convoitise, de l'ambition égoïste, du manque d'amour d'une mère, de la perversion sexuelle, en plus des actions des "méchants" qui passent presque au second plan dans ce premier tome (mais on sent bien qu'ils sont là et affûtent leurs griffes). La violence est omniprésente dans le monde, et dans les protagonistes, même s'ils tentent de la réprimer. A plusieurs reprises, moi-même... on peut dire que j'ai bien réagi aux émotions exprimées, aux injustices contées.

C'est donc un livre excellent que je conseille (je ne compte d'ailleurs parler que des livres appréciés ici), et au-delà, un auteur à découvrir.

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Autant je n'ai eu aucun soucis à publier de nombreux billets sur mon blog en acceptant qu'ils ne soient pas parfaits, et à être en paix avec cela, autant montrer mes écrits de fiction a été plus émotionnel. J'avais déjà fait tourner quelques feuilles dans ma famille, mais quand en août 2013 je me suis décidé à faire une "carrière" d'écrivain amateur, la première chose que j'ai cherché était une communauté pour être lu et commenté, critiqué et aidé. Il m'a donc fallu affronter le regard des autres. De mes pairs auteurs d'abord, sur Cocyclics et Mille-feuilles ex Co-Lecteurs (mais ils sont très gentils même pour les critiques), de mes proches, et de quelques amis. Les retours ont plutôt été positifs et encourageants, montrant des points à améliorer.

Mes proches ont découvert "un autre Cédric", inconnu jusque là. Il est vrai que les premières nouvelles me classent directement dans les auteurs sadiques avec leurs personnages. Un ami m'a trouvé "courageux" d'exprimer cette violence, sans doute un peu surpris lui aussi. Les relecteurs ont apprécié et critiqué, m'aidant à cerner et travailler ce qui me manque. Ce qui fait qu'aujourd'hui, il ne me reste que très peu de la pudeur de l'écrivain : la seule chose que j'ai du mal à montrer ce sont mes "premiers jets". J'ai besoin d'avoir relu, corrigé, réécrit un peu avant d'être lu. J'ai ressenti quelques hontes face aux signalements répétés de choses simples, et au fait que je me croyais meilleur pour vérifier l'orthographe et la grammaire.

Prochaine étape, reprendre mon premier jet de roman et le rendre lisible pour ses premiers lecteurs, qui m'aideront à l'améliorer.

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En lisant mes news, un texte me frappe (http://www.actusf.com/spip/Katastropha,21965.html)

Alors que de multiples catastrophes nucléaires ont ravagé le monde

Et j'avoue que je me suis demandé s'il parlait d'un roman post-apo, ou juste de notre monde actuel. Mon fil d'actualité m'informe autant sur les littératures (les mondes que nous inventons) que sur la science, l'écologie, le Monde (le seul que nous avons)

La suite m'a rassuré

quelques survivants s’organisent pour bâtir une nouvelle civilisation.

Pour l'instant, nous sommes plus que quelques survivants, mais bien peu songent à une nouvelle civilisation.

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Dans la vie, il faut être sérieux. Avoir des objectifs. Mettre de l'énergie en face pour les accomplir. Se tenir à ses engagements.

N’essaie pas ! Fais-le, ou ne le fais pas ! Il n’y a pas d’essai.

Je veux écrire et être lu. Pour cela, il faut proposer des textes qui soient lisibles, suffisamment travaillés, et intéressants. Ce qui impose des corrections. Qui doivent s'appuyer sur un texte. Souvent plusieurs tours de corrections. Au départ, un premier jet merdique (sisi, souvent, le premier jet est mauvais, point final, et c'est bien ainsi).
Je vais donc me motiver pour écrire tous les jours, quoi que j'écrive. Une scène de roman, une idée de nouvelle, un billet pour ce blog ou pour l'autre, l'idée est de travailler l'écriture. Et même si j'espère produire plus sur mes blogs ou les réseaux sociaux, et proposer quelques nouvelles à la publication, il est probable qu'une masse importante de textes restent dans mes archives. Tout texte mérite d'être écrit, il ne mérite pas forcément d'être publié par contre.

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse admirer mon calendrier en bas à gauche de mon site, il devrait se remplir petit à petit d'une série de cases vertes ininterrompues.

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Mes doigts sont rouillés, lourds d'une semaine de travail, d'une heure de vélo, de l'inactivité. Mes doigts s'agitent maladroitement, se heurtent, se trompent. Ils ratent la cible, tapent à côté, écrasent deux touches d'un coup. Pourtant les lettres s'alignent. Et la rouille s'effrite, tombe en pluie. La lourdeur s'écoule comme un magma encore chaud. Mes doigts s'envolent, la confiance s'installe, la souplesse revient. Les mots s'alignent. La Muse me porte, les touches du clavier souffrent sous le martèlement précis et continu. Le jour passe, mon dos se voûte, les doigts courent toujours.
Quoi que je fasse, un jour je ne pourrai plus revenir à mon clavier. En attendant, j'aligne les mots.

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