Textes lyriques - Pre-mortem
quelques vieilleries trouvées au grenier
Sommaire - << Retrouvailles - |
Page 5 sur 5
|
La mort approchait
Sa main droite brandissait une faux
L'autre une grande épée
Elle ne luisait pas mais ses mots
Chargés de haine et de peur
Partout portaient le malheur
Face à elle parut un homme
Simplement vêtu de sa gloire
Sa main brandissait une pomme
Ses yeux brillaient d'un feu noir
Pure était sa vie depuis son matin
il était maintenant face à son destin
La Mort parla : "Tu est simple mortel
Tu vécu trop longtemps
La vie est infidèle
Pour vous, ses enfants
Ton corps se dissout, ton esprit aussi
Regarde en arrière, regarde ta vie"
L'homme répondit : "Que sais tu de la Vie
Que sais tu de la Terre
Que sais tu des amis
qui aident dans la misère
Prodiguées par la vie, de nombreuses douceurs
Viennent nous consoler de nos tristes heures.
Tu connais mal ta sœur
Car la Vie, généreuse
Emplit autant nos cœurs
D'une vague triste et heureuse
La vie est force par nature
Et cela, pour le pire coquin et le cœur le plus pur
Malgré guerres et massacres
Malgré l'inéquité
Malgré voleurs et faux diacres
Nous sommes bien gâtés
Même si depuis l'aurore
Notre destin est la mort"
Il se tu, fier d'avoir tant parlé
Fier d'avoir défendu sa cause principale
Il se retourna, et sans regrets
Attendit que la mort lui donna le grand mal
Il attendit en homme
Sa main droite brandissait une faux
L'autre une grande épée
Elle ne luisait pas mais ses mots
Chargés de haine et de peur
Partout portaient le malheur
Face à elle parut un homme
Simplement vêtu de sa gloire
Sa main brandissait une pomme
Ses yeux brillaient d'un feu noir
Pure était sa vie depuis son matin
il était maintenant face à son destin
La Mort parla : "Tu est simple mortel
Tu vécu trop longtemps
La vie est infidèle
Pour vous, ses enfants
Ton corps se dissout, ton esprit aussi
Regarde en arrière, regarde ta vie"
L'homme répondit : "Que sais tu de la Vie
Que sais tu de la Terre
Que sais tu des amis
qui aident dans la misère
Prodiguées par la vie, de nombreuses douceurs
Viennent nous consoler de nos tristes heures.
Tu connais mal ta sœur
Car la Vie, généreuse
Emplit autant nos cœurs
D'une vague triste et heureuse
La vie est force par nature
Et cela, pour le pire coquin et le cœur le plus pur
Malgré guerres et massacres
Malgré l'inéquité
Malgré voleurs et faux diacres
Nous sommes bien gâtés
Même si depuis l'aurore
Notre destin est la mort"
Il se tu, fier d'avoir tant parlé
Fier d'avoir défendu sa cause principale
Il se retourna, et sans regrets
Attendit que la mort lui donna le grand mal
Il attendit en homme
24/06/2014 - Cédric Girard